The end of an era
Ça y est la tempète est passée.
Il ne me reste plus que 2 ou 3 expériences à faire pour boucler me
thèse et on commence à rester à la maison plusieurs jours par semaine
pour écrire en paix.
C'est
bizarre, le passage en mode rédaction
nous transforme en mutants étranges. Chéri faisait remarquer qu'il
écrivait comme Robespierre (cad mal en anglais), j'ai mal au popotin et
le dos en miettes (ma chaise est assez inconfortable), le tapoti des
touches des ordinateurs a remplacé le brouhaha des frigos, hottes et
autres centrifuges; moi je trouve ça assez apaisant; Chéri, ça l'énerve
un peu. Et puis de passer la journée entre un écran d'ordinateur et une
montagne de papiers à lire, je me demande si je n'ai pas une autre
paire d'yeux qui me pousse.
Mais surtout, maintenant, notre retour en France devient réel. Tout ce qui me manque de la France devient soudainement urgent. P*tain j'ai envie de moules! Et en même temps, tout ce qu'on a vécu ici en 4 ans me revient aussi. Je me surprend ici et la à repenser à tout ce qui nous est arrivé depuis que nous sommes arrivés. Tout ces souvenirs bons ou mauvais, mais surtout bons, que je ne veux surtout pas oublier. Je vais peut-être les étaler ici dans les prochains mois. Pour garder une trace. Juste au cas ou j'oublierais.